L’origine, la qualité et le plaisir des papilles avant tout
En tant que producteur, nous sommes en mesure de garantir l’origine de nos produits. En effet, hormis pour les intrants (sucre et alcool neutre principalement), les produits que nous vendons sont issus de plantes ayant été plantées, cultivées, cueillies puis transformées sur la ferme.
La conduite de nos cultures selon le cahier des charges de l’agriculture biologique est également un gage de qualité. Les plants achetés sont labellisés Bio, les autres peuvent être issus de bouturages effectués à partir de plants Bio de nos cultures ou de plants de producteurs labellisés Bio.
Pour les plantes séchées, l’opération de séchage est réalisée immédiatement après la cueillette ce qui garanti une qualité et une conservation optimale.
Notre objectif n’est évidemment pas de proposer des produits simplement consommables mais des produits de haute qualité, c’est-à-dire sans présence de pesticides, d’herbicides et délivrant un maximum de saveurs, d’arômes mais aussi d’odeurs et de couleurs.
Bref, la consommation de nos produits doit vous procurer un vrai moment de plaisir !
Préservation de l’environnement et de ses ressources
Notre lieu de vie étant situé au cœur des parcelles cultivées, il nous est paru évident de conduire les cultures en suivant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ceci permet de préserver la qualité du sol, de l’eau ainsi que toutes les formes de vie, visibles ou invisibles, qui s’y trouvent. Une parcelle est déjà certifiée Bio, une autre est en 2ème année de conversion.
Le retour des ronces, des orties ou plus généralement des « mauvaises herbes » sur une parcelle n’est pas le signe d’un mauvais entretien, mais plutôt celui d’un retour à la normale. Les plantes qui réapparaissent feront le bonheur de certains insectes, oiseaux ou autres animaux. N’oublions pas également le caractère bioindicateur des plantes : lorsqu’une plante prospère sur un sol, elle met en évidence des éléments essentiels comme le pH, le tassement, le rapport C/N…, ce qui peut aider à la mise en place d’une démarche agroécologique.
Concernant les ressources, il est évident, surtout dans le contexte actuel, que nous devons réfléchir à des solutions et mettre en place des moyens et méthodes de production, limitant la consommation d’énergie. C’est une des raisons qui fait que nos liqueurs sont réalisées par macération, un procédé simple qui permet d’obtenir de très bons résultats si les étapes sont réalisées dans les règles de l’art avec des plantes de qualités, et qui ne nécessite pas d’apport d’énergie thermique. Pour nos sirops de plantes qui sont réalisés par infusion, nous utilisons au maximum l’eau chaude fourni par nos deux panneaux solaires.
Une autre problématique, qui ne cesse de grandir avec nos modes de consommation, est l’utilisation des emballages. Qu’ils soient en carton, en verre ou en papier kraft, il faut optimiser leur utilisation. Pour les tisanes, Monts et Verveine propose une vente en vrac à la ferme. Cela permet de limiter la consommation de sachet et d’étiquette mais aussi d’avoir des prix de vente attractif.
Concernant les emballages en verre, les bouteilles consignées semblent faire petit à petit leur retour. Cela n’est pas encore possible pour tous les types de bouteilles, nous espérons pouvoir en trouver qui soient adaptées à nos conditionnement de sirops et liqueurs.
Valorisation de l’existant
Notre ferme, de par son architecture en U, est typique des fermes des Monts du Lyonnais de la deuxième moitié du XIX ème siècle. D’après nos recherches elle aurait été construite entre 1860 et 1870. Elle dispose donc de plusieurs aménagements anciens mais encore fonctionnels : une partie habitation rénovée en 2011, une grange sur étable, une cave voûtée, un ancien chapit aménagé en grenier et garage, un puit antérieur aux bâtiments (présent sur le cadastre Napoléon de 1830) ainsi qu’une étable plus récente.
Une part de notre projet réside dans le fait d’entretenir, d’utiliser au mieux et donc de valoriser cette jolie ferme. Après 25 ans d’interruption d’usage agricole, voici cette « vieille dame » repartie pour de nouvelles aventures bucoliques !
Un séchoir pièce a déjà été aménagé dans un grenier, le vieux puit bicentenaire a servi pour l’irrigation de la parcelle déjà labellisée Bio, un autre puit des années 1930 a servi pour l’irrigation de la parcelle en conversion, la grange permet de ranger une partie du matériel utilisé, la cave voutée permet de réaliser les macérations et le vieillissement des liqueurs dans les meilleures conditions.
Nous avons pour projet d’aménager une étable dans les années qui viennent, afin de créer un local de transformation et un local pour la vente. Ceux-ci permettront d’améliorer nos conditions de travail et de recevoir nos clients dans une pièce dédiée à la vente, et située à côté du local de transformation.
Vente directe et Circuits courts
Conscients de l’impact environnemental et énergétique des transports des matières premières et des produits transformés, nous privilégions les achats de proximité dès que cela est possible, et les ventes en circuits-courts.
La vente directe à la ferme, permettra aux plus proches de s’approvisionner localement, se sera également l’occasion de découvrir la ferme, les parcelles de culture, ainsi que certaines parcelles de cueillette.
La vente directe nous paraît également indispensable afin de pouvoir échanger avec nos clients, sur les valeurs qui nous tiennent à cœur, nos façons de procéder (culture, émondage, séchage, transformation des plantes…), mais également afin d’avoir des retours sur nos produits.
Réappropriation de connaissances ancestrales
Sans que l’on s’en rende forcément compte, nous sommes entourés de plusieurs centaines de plantes différentes. Nous n’en connaissons généralement que quelques-unes. En France (contrairement à la Suisse, la Belgique ou la Grande-Bretagne), il n’existe plus de diplôme d’herboriste reconnu par l’état depuis 1941, les spécialistes ont donc peu à peu disparus. Heureusement, certaines connaissances se sont transmises, et maintenant cinq écoles privées dispensent des formations en herboristerie.
Si l’utilisation des plantes pour se soigner a souvent été considérée comme archaïque au cours des dernières décennies, n’oublions pas que près de 60% des médicaments présents sur le marché sont d’origines végétale. Dans ce cas, le principe actif du végétal (molécule active) est isolé, ce qui permet de renforcer la précision et la puissance d’action. Mais certaines propriétés pharmacologiques et médicinales d’une plante ne sont pas liées à une seule ou quelques substances mais parfois à plusieurs centaines de molécules qui agissent en synergie, et qui sont à l’origine des effets sur lesquels repose l’usage traditionnel de la plante (d’après le site PiLeJe).
Monts et Verveine n’est pas spécialisé en phytothérapie, et n’a ni le droit ni les compétences suffisantes pour pouvoir vous conseiller sur l’utilisation des plantes. En revanche, nous vous encourageons à découvrir et identifier les plantes au cours de vos balades, et pourquoi pas ensuite à vous renseigner sur leurs propriétés. Ce sera avec plaisir que nous pourrons alors échanger sur vos découvertes !
Les plantes que nous proposons en tisanes sont séchées de façon à conserver les principes actifs, et plus particulièrement ceux qui sont hydrosolubles (solubles dans l’eau). Leurs possibilités d’utilisations sont très nombreuses et à redécouvrir : digestion, anxiété, sommeil, détox… ou juste pour le plaisir du goût et des yeux !